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Le journal de Fred
26 août 2014

Un désir qui se précise

Une journée de dingue ! Après avoir passé des heures en ville à regarder les vitrines et à hésiter entre plusieurs cadeaux pour la soeur de Chrissie, j'ai fini par prendre un sac. Et je me suis dit : "Tant pis si ça ne lui plaît pas, c'est offert de bon coeur". Le cadeau emballé, je suis rentré manger et me préparer. Vers 16h30, j'ai pris le volant et je suis parti pour la fête. J'ai voulu faire bonne impression, j'ai mis des vêtements neufs et un très bon parfum. Je n'ai pas oublié de ramener le cadeau que Chrissie m'avait confié. J'étais curieux de savoir ce qu'il contenait.

Je roulais, la tête perdue dans mes pensées, je n'ai même pas remarqué un voyant qui clignotait rouge dans ma voiture. Ce n'est que lorsque j'ai entendu un bruit bizarre venant du moteur que je m'en suis inquiété. Je me suis rangé sur le bas coté et là, j'ai constaté que mon moteur était en train de surchauffer. Impossible de redémarrer. J'ai essayé d'appeler des amis ou ma famille mais je n'avais plus de crédit, j'étais dans la merde totale. Le pire c'était que Chrissie m'attendait et je ne pouvais même la prévenir, et même si je pouvais appeler, je n'avais pas son numéro, j'avais trop les boules. J'ai essayé de faire du stop mais personne ne s'est arrêté. Qui prendrait le risque de prendre un jeune noir en stop. Au bout d'une demi-heure, j'ai renoncé, j'ai essayé de voir si je pouvais redémarrer ma voiture, histoire de me rapprocher un peu plus, j'ai essayé de refroidir mon moteur avec de l'eau, de la pousser un peu mais rien y faisait, ça ne servait à rien.

Il était plus de 18 heures et je pensais à Chrissie, elle devait être en train de me haïr. J'ai regardé vers le ciel et j'ai demandé à Dieu pourquoi ça m'arrivait à moi. Je me suis dit que c'était sûrement un signe, que c'était le destin, je ne devais pas être à cette soirée. Après cette minute de désespoir et de fatalisme, je me suis ressaisi en me disant : "Mon destin, c'est moi qui l'écris et ce soir, je dois être chez Chrissie". J'ai pris toutes mes affaires et les cadeaux et c'est à pied que j'ai parcouru les 7 kilomètres qui me séparaient de chez elle. J'étais fatigué, ça a pris du temps... mais j'y suis arrivé après plus de deux heures de marche. Il était près de 21 heures quand j'ai sonné chez Chrissie, c'est sa soeur qui m'a ouvert. Je lui ai dit :

- Joyeux anniversaire ! Je suis vraiment désolé pour le retard mais j'ai eu une panne de voiture.

Elle a souri en me regardant. J'étais en sueur, tee-shirt trempé, le jeans et les mains sales avec le suif. J'avais un peu honte de mon état, moi qui voulais être beau et chic, c'était raté. Je me suis excusé pour ça aussi :

- Désolé pour mon état, c'était pas vraiment ce que j'avais prévu.

- T'inquiète ! C'est déjà sympa d'être venu et j'en connais une qui sera folle de joie de te voir.

Elle a appelé Chrissie qui est tout de suite sortie de la salle de bain, elle portait un peignoir et ses cheveux étaient mouillés. Quand elle m'a vu, elle a accouru vers moi. Une joie indescriptible pouvait se lire sur son visage. Je crois que je n'oublierai jamais le bonheur que j'ai vu dans ses yeux à ce moment-là.

- Fred, tu es venu ! Je suis si contente ! 

Bizarrement, je l'ai prise dans mes bras. Notre étreinte fut d'une rare intensité, j'ai su à ce moment qu'elle m'aimait plus que ce que j'avais pu imaginer. Puis, je me suis excusé auprès d'elle et je lui ai tout raconté. Elle m'a proposé de prendre une douche. Elle m'a prêté un grand tee-shirt. Quand je suis entré dans la salle de bain, j'ai entendu Ludivine dire à Chrissie : "C'est une perle ce mec, ne le lâche surtout pas !" Chrissie lui a répondu :"Je sais et je n'ai aucune intention de le lâcher, rassure-toi." J'étais flatté. J'étais dans cette salle de bain de filles avec des petites culottes et des produits de beauté qui traînaient un peu partout et j'étais heureux d'être là. Je ne regrettais pas du tout les kilomètres à pied que j'avais fait.

Le tee-shirt qu'elle m'avait prêté était à ma taille, j'ai du remettre mon jeans et je suis allé les rejoindre. Elles m'attendaient pour dîner. J'ai mangé avec elles tout en leur racontant ma mésaventure. Elles ont rigolé. J'ai donné à Ludivine son cadeau. Elle a bien aimé le sac et elle a dit que j'avais mon bon goût. Chrissie aussi a enfin pu lui remettre son cadeau. C'était un pendentif en jade sur lequel était gravé des caractères chinois, c'était un porte-bonheur chinois. C'était une drôle de coïncidence car moi aussi j'allais lui acheter un cadeau de ce genre, ça aurait été drôle si nous lui avions acheté le même cadeau. Ludivine a beaucoup aimé le pendentif, elle l'a mis tout de suite et elle est partie se préparer. Elle allait poursuivre la soirée en boite avec ses amis. Chrissie m'a dit qu'elle devait y aller avec eux mais qu'elle n'avait plus envie de partir. Elle préférait rester avec moi, elle insista pour que je reste dormir chez elle.

- Ne dérange pas ton père si tard, tu peux dormir ici si tu veux, y a de la place. Tu peux dormir dans mon lit, je dormirai sur le canapé, m'a-t-elle proposé.

- C'est gentil mais si je reste, c'est moi qui vais dormir sur le canapé.

- C'est comme tu veux.

J'ai fini par accepter, j'ai appelé chez moi pour leur prévenir que je dormais chez des amis et j'ai demandé à mon père de venir me chercher le lendemain, il était ok.

Chrissie a dit à Ludivine que je restais pour la nuit, elle nous a dit de ne pas faire trop de bêtises et elle est partie nous laissant seules tous les deux. Une fois que Ludivine était partie, il y a eu un silence et une sorte de tension sexuelle qui s'est installée entre elle et moi. J'avais envie d'elle, très très fort. Quand elle m'a demandé :

- Tu veux du gâteau ?

J'ai répondu :

- Quel gâteau ?

Elle a souri :

- Du gâteau d'anniversaire bien sur !

- Ah oui, je veux bien.

Elle m'a donné une part et en a mangé aussi. Je la regardais glisser la cuillère dans sa bouche et la lécher. Je trouvais ça excitant, tout chez elle m'excitait. Le gâteau était très bon, j'en ai pris une seconde part. On a discuté un moment. Elle m'a confié qu'elle pensait que je n'allais plus venir, qu'elle était déçue et triste avant que je n'arrive.

Puis, elle est partie se changer, elle est revenue avec une nuisette très sexy, rien à voir avec le pyjama de la dernière fois. La voir dans cette tenue m'a fait bander. J'ai essayé de faire abstraction, heureusement elle a proposé qu'on regarde un film. On a regardé Robocop, je me suis concentré sur le film pour éviter de penser au sexe. Je n'ai pas pu regarder le film jusqu'à la fin car je me suis endormi. Le lendemain matin, je me suis réveillé avec Chrissie serrée tout contre moi. Elle dormait encore. Je la regardais, je l'ai trouvé belle, sa peau était douce. Soudain, elle ouvrit les yeux. En me voyant elle a souri :

- Bonjour toi ! Déjà réveillé ?

- Bonjour, je viens de me réveiller. Je crois que je me suis endormi devant le film.

- Je te le confirme. Tu as ronflé au bout de 20 minutes de film.

- Rassure-moi, je ne ronfle pas fort ?

- Non, si tu ronflais fort, je ne serai pas restée à coté de toi. D'ailleurs, j'espère que tu ne m'en veux pas d'avoir dormi là.

Je l'ai regardée en souriant et je lui ai répondu :

- Pas du tout. En plus, c'est vraiment très agréable de se réveiller à coté d'une jolie fille le matin.

Elle a souri et là, je ne sais ce qui m'a pris, mes yeux ont glissé le long de son corps, parcourant ses jambes et ses courbures jusqu'à sa bouche. Je sentais son corps chaud et sa peau si douce à coté de moi et j'ai eu une folle envie d'elle, c'était comme si mon corps était irrésistiblement attiré par le sien. Je l'ai embrassée. Ce fut un baiser fougueux et langoureux.Chrissie a tout de suite répondu à mon baiser, elle en avait envie elle aussi. Je l'ai prise dans mes bras et je me suis senti prêt à m'enfoncer en elle. Je l'ai embrassée dans le cou, mes mains descendaient vers ses cuisses. Je la sentais prête, je la sentais frissonner, c'était super excitant. Mes mains parcouraient sa peau, nous étions sur le point de nous déshabiller quand un bruit de clé se fit entendre dans la porte d'entrée. Je me suis arrêté, elle aussi, nos têtes tournées vers la porte qui s'est ouverte. C'était sa soeur Ludivine qui rentrait. Elle avait bien choisi son moment. Quand elle nous a vus là dans le canapé, l'un contre l'autre, elle a tout de suite compris.

- On dirait que j'ai interrompu quelque chose là ! Je cours vite dans ma chambre et vous pourrez reprendre vos petites affaires, nous a-t-elle dit en regagnant sa chambre.

Chrissie m'a regardé et elle a souri. Elle était toute rouge. J'ai rigolé. Je ne savais pas quoi lui dire, j'ai dit seulement :

- Wouah !

Je n'aurai jamais cru que ça aurait été aussi chaud entre Chrissie et moi, nous n'avions pourtant pas fait l'amour mais c'était déjà super bon. L'arrrivée de Ludivine nous avait arrêté dans notre élan mais c'était sûrement mieux comme ça. Je me suis levé du canapé, Chrissie m'a dit :

- Je vais nous préparer un bon petit déjeuner.

- Moi je vais aller prendre une douche froide, j'en ai bien besoin.

Elle a rigolé.

Je suis allé à la salle de bain, j'ai pris une bonne douche et je suis revenu. Tout était déjà sur la table : café, pain, beurre, confiture, lait, céréales...

- Tout ça ! ai-je fait remarquer

- Après tout le sport que tu as fait, il te faut bien reprendre des forces.

Nous avons pris ce petit déjeuner ensemble sans parler de ce qui venait de se passer entre elle et moi mais c'était toujours dans nos têtes, je le voyais. On a parlé de Ludivine, de mon père qui n'allait pas tarder. Il était déjà 7 heures 30. Mon père est arrivé vers 8 heures. Il m'a appelé sur mon gsm. Chrissie m'a raccompagné jusqu'en bas. Je l'ai remercié, elle m'a répondu :

- C'est moi qui te remercie pour tout, j'ai été vraiment très heureuse que tu sois venu, très très heureuse. Merci beaucoup.

Elle m'a souri, j'ai eu envie de l'embrasser encore mais mon père nous regardait. Je lui ai fait la bise et je suis parti avec mon père.

Mon père m'a demandé si c'était ma copine. Je ne savais pas vraiment quoi lui dire, je lui ai répondu :

- C'est une amie, une très bonne amie.

Mon père a souri et il a dit :

- La dernière amie qui m'a regardé comme cette fille te regarde, je l'ai épousée et je lui ai fait quatre enfants.

Il ne fallait pas être un génie pour savoir qu'il parlait de maman. J'ai souri.

Ma relation avec Chrissie avait changé. Je sentais qu'elle m'aimait et qu'elle voulait bien de moi, ça me donnait des ailes. J'avais très envie d'elle moi aussi mais était-ce du désir ou de l'amour ? Je ne le savais pas encore. Je savais uniquement que j'étais un homme heureux quand j'étais avec elle. 

Tiré du Journal de Fred

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  • Mon journal pour raconter une année de folies et pour mieux la vivre et la revivre à l'infini... . . . *Les photos présentes sur ce blog sont des photos de personnages ressemblants (source : Google)
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