Petit matin avec elle

Le lendemain, heureusement que j’avais mis l’alarme à 6 heures. Je suis allé à la salle de bain et j’ai mis un jogging. J’ai croisé ma mère à la cuisine.

-         Tu es tombé du lit ou quoi ?

-         Je vais courir un peu ce matin.

J’ai menti. J’aurais pu lui dire la vérité mais je ne voulais pas qu’elle sache où j’allais. J’ai pris le tram et à 7 heures 6, je sonnais à la porte de Chrissie. Elle m’a ouvert avec un grand sourire sur les lèvres, ses  yeux bleus brillaient en me regardant. Elle m'a dit d’entrer et dès qu’elle eut refermé derrière moi, je l’ai embrassée. J’avais déjà très envie d’elle. Elle a dû le sentir et me demanda :

-         J’ai préparé le petit déj. On le prend après si tu veux.

« On le prend après… » après quoi ? J’avais honte. J’avais l’impression d’être un pervers qui n’était venu que pour la sauter. Je devais me ressaisir et vite..

-         Je suis venu prendre le petit déj avec toi, Chrissie et on va le prendre si tout est prêt.

-         Viens, me lança-t-elle en attrapant ma main pour me conduire à la cuisine.

En la suivant, mes yeux ne purent s’empêcher de glisser vers ses fesses que le short court et moulant qu’elle portait me laisser entrevoir. J’étais déjà chaud.

J’ai fait comme si de rien était et je l’ai remercié pour le petit déjeuner de roi qu’elle m’avait préparé. Sur la table : lait, céréales, fruits, chocolat, pain, confiture et jus d’orange. J’ai tout englouti, ça l’a rendu très joyeuse. Puis, nous avons discuté du statut de Facebook. Je lui ai dit que ça ne m’avait pas déranger et qu’elle avait bien fait de le modifier.

Elle a souri et m’a confié qu’elle appréhendais ma réaction.

- J’avais peur que tu penses que c’était trop tôt mais j’étais trop heureuse, j’avais envie de le crier au monde entier.

J’avais envie de l’embrasser quand je la voyais si joyeuse, si amoureuse. L’amour la rendait encore plus jolie. Elle s’est levée et a débarrassé la table. Je restai là, à la regarder sans rien dire, sans rien faire. Quand elle s’est mis à faire la vaisselle, elle était en face de moi, de dos. De nouveau, mes yeux descendaient irrésistiblement vers ses fesses… c’était affolant… des pensées folles me traversaient la tête… c’était dingue…  J’ai préféré me lever et je suis allé près d’elle.

-         Tu as besoin d’un coup de main ? lui ai-je proposé.

-         Non, c’est gentil. Mais j’ai presque fini.

-         Ok.

-         Tu trouves que je prends trop de temps ? C’est fou comme tu peux être impatient !

-         Mais, qu’est-ce que tu vas t’imaginer ? Pas du tout. Je voulais juste t’aider.

Elle me lança un sourire coquin qui fit des ravages en moi. Je me suis rapproché d’elle et lui ai dit :

-         Non, je ne suis pas impatient. Tu veux voir ce que j’aurais fait si j’avais été impatient ?

-         Oui, oui, je veux bien voir ça, acquiesça-t-elle.

Je me suis posté derrière elle, collé contre ses fesses et j'ai délicatement dégagé son cou des cheveux qui le recouvraient, puis, j’y ai déposé plusieurs baisers. Mes mains parcouraient son corps, la caressant lentement. Je la sentais très réceptive à cette démonstration d’intérêt. Elle fit un « Hummm… » de plaisir qui m’encourageait à aller plus loin. Ma bouche cherchait sa bouche tandis que mes mains descendaient plus bas… Elle était excitée et excitante. C’était un moment « Wouah ! »… Je ne sais pas jusqu’où nous serions allés si Ludivine n’était pas arrivée. Elle s’écria :

-         Vous êtes dégoûtant ! Il y a la chambre pour ça au cas où vous ne le saviez pas !

-         Désolé, ai-je répondu gêné.

Chrissie n'osa pas la regarder. Elle avait fini la vaisselle, et s’essuya les mains. Elle prit ma main et lui dit :

-         On y allait justement.

Je l’ai suivi jusqu’à sa chambre où elle ferma la porte à clé derrière nous. Elle s’approcha de moi et nous n'avons plus dit un mot… Je l’ai embrassée et les choses qui devaient se passer se sont passées.